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éloge de la mollesse

Conseil de santé

28 Avril 2017 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #Politiquement vôtre

Monet time - photo Gérard Dubois

Monet time - photo Gérard Dubois

 

 

S'il y avait eu le 7 mai un duel Mélenchon / Le Pen ou Fillon / Le Pen, même le petit doigt, je ne l'aurais pas bougé, ce jour-là.

 

Ceci à l'adresse de mes amis FB qui hésitent comme des indécis, qui ont un cas de conscience terrible à envisager un déplacement vers le bureau de vote, ce même dimanche.

Quand on le sent pas, on le sent pas. Faut pas se forcer non plus. C'est pas bon.

 

 

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L'épuisé

16 Avril 2017 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #au regard de l'éternité

Épuisé avec chien - Photo GD

Épuisé avec chien - Photo GD

 

La volonté ne vient plus éclairer l'entendement. Le personnage, l'épuisé beckettien est livré à lui-même. Il ne renonce pas pour autant, il attend que ça finisse. Mais ça continue encore. Ça finit encore. Ça n'en finit pas de ne pas finir.

Le personnage beckettien va bien au-delà de son épuisement. Il en fait un épuisement logique. Dans une démarche spinozienne, il épuise tous les possibles. Il les actualise, tous autant qu'ils sont, avant même qu'ils ne soient possibles. L'épuisé ne peut pas ne pas. Il ne peut pas ne pas aller jusqu'au bout. Même s'il sait qu'il n'y aura jamais de terme à son épuisement placé sous le signe de la plus totale nécessité.

Il prend conscience de son éternité, surtout il prend conscience qu'il devra se la coltiner... infiniment, car elle s'instaure sur les ruines du temps.

 

 

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Un second choix

6 Avril 2017 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #L'humeur des jours

photo Gérard Dubois

photo Gérard Dubois

 

 

Elle est la seule fille qui m'ait jamais déclaré : « Si à la fin de l'année, je n'ai trouvé personne, je t'épouse », alors que, je tiens à le préciser, je ne lui avais rien demandé.

J'ajouterai qu'elle avait pris soin de me faire cette annonce au tout début de l'année.

Or il se trouve que cette année-là, précisément, c'est moi qui avais fini par trouver quelqu'un, comme elle disait.

Il n'est pas impossible qu'elle m'en ait voulu.

 

Je surveillais toujours très attentivement ses affaires de cœur.

Elle critiquait toujours très vertement les miennes.

Mais, à cette époque, nous avions déjà passé beaucoup de temps à nous chercher pour ne pas avoir à nous perdre.

 

 

 

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