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éloge de la mollesse

Sonnet

4 Décembre 2017 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #Le désir en toutes lettres

Dessin - Roman Blancher

 

Trois cyprès majestueux abritent nos
mères défuntes, et comme des oublis
s’agitent devant nos yeux.

Présence fantomatique, absence.
Comme des corps épurés,
d’une étrange beauté.

 

On guette un souffle d’air
qui leur redonne vie.
A leurs pieds, comme on se sent petit.
Toujours plus leurs enfants

 

et beaucoup moins nous-mêmes.
Et l’on prie qu’elles reviennent,
de les savoir si proches.
Et l’on prie qu’elles reviennent.

 

 

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