Sonnet
4 Décembre 2017 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #Le désir en toutes lettres
Trois cyprès majestueux abritent nos
mères défuntes, et comme des oublis
s’agitent devant nos yeux.
Présence fantomatique, absence.
Comme des corps épurés,
d’une étrange beauté.
On guette un souffle d’air
qui leur redonne vie.
A leurs pieds, comme on se sent petit.
Toujours plus leurs enfants
et beaucoup moins nous-mêmes.
Et l’on prie qu’elles reviennent,
de les savoir si proches.
Et l’on prie qu’elles reviennent.
"Sonnet " est extrait du "Le désir en toutes lettres", Christophe Eloy, 2013
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