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éloge de la mollesse
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Le dilemme d'Arjuna

7 Janvier 2017 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #L'humeur des jours, #L'individu et la société

Un coup de mou - photo Gérard Dubois

Un coup de mou - photo Gérard Dubois

 

Si à la société, il est plus juste d'associer le mot « chaos » que celui d'organisation », alors une grande question se pose. Pourquoi continuer à agir ?

Ou plutôt pourquoi continuer à agir à l'intérieur de cette société, tout en ne croyant pas au bien-fondé de cette action ? Comment la rendre nécessaire alors qu'elle n'apparaît plus légitime ?

L'action dans ce contexte apparaît comme un arbitraire radical, comme une sorte d'exercice spirituel de haute volée non dénuée de grandeur.  

 

 

Cette question se retrouve, tout à fait centrale, dans la Bhagavad Gita, « le chant du Bienheureux ». Dans ce récit, Arjuna, guerrier du clan des Pandava, doit annoncer le début des hostilités contre les Kaurava.

Et le voici pris d'un doute. Puisque le désordre prédomine, ne risque-t-il pas, par son action, d'ajouter encore de la confusion à la confusion, encore plus de désordre là où son action voudrait rétablir de l'ordre ? Il entame alors un dialogue avec son cocher, le divin Krishna.

 

Celui-ci lui enseigne que le refus total de l'action est aussi nuisible qu'une action engagée sous la domination du Moi, et qu'il existe, bel et bien, un chemin qui permet d'agir sans être lié à ses actes.

N'est-il pas vrai qu'on ne commence jamais à agir. Ça a commencé depuis toujours et le Moi est toujours pris dans l'agir des autres. Sous cet angle, le Moi est à la fois dominé et passif puisqu'il est déterminé par l'agir des autres. Et c'est lorsque l'homme s'est libéré de cette tyrannie de l'ego, c'est-à-dire quand il a pris conscience de la domination qu'il subit, que peut s'opérer le passage de moi à soi.

Alors celui qui n'est attaché par rien peut se consacrer au bien commun. Et être maître de soi, c'est se libérer du doute. C'est ainsi qu'Arjuna pourra déclencher la bataille.

 

 

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On n'est pas désespérés

30 Décembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #Julie Eloy

Texte & peinture sur papier - Julie Eloy

Texte & peinture sur papier - Julie Eloy

 

Tout est mille fois saboté et désormais nous attendons bien plus que pas longtemps. Pourtant on n'est pas désespérés.

Ce hurlement, est-il blond, est-il brun ? Des lumières se rallument. On est tous excessivement suivis. On a tous un suivi. On est dans les grandes lignes historiques. On est dans de petits jeux qui finissent comme la moutarde qui monte au nez.

Il faut oublier et ne pas se voir comme une victime.

 

 

Ma tête basculait. Pas le droit de chavirer dans le lointain mystère de la vie. L'équidistance faisait des ravages, des distances entre moi et les autres. Rien, tout, me mettait dans le mauvais cercle. Je crus que mon instinct était minable. Il fallait mettre la tête dans ce miroir. La vie se compare à un mauvais présent avec toutes sortes de ruminations.

Fumer, ça fait exister.

 

 

Je ne sais pas ce qui va m'arriver.

Je tourne dans les couloirs et ma pensée.

Ça fait une sorte de crise, je me demande

s'il y a un monde ailleurs, si l'on tombe

dans sa chance.

Bien sûr, il faudrait le retrouver

mais j'aime mieux me dire

que je suis seule. Et pourtant

obligée de revoir ces têtes.

Ces têtes moqueuses qui me

soustraient à la vie. En même temps,

ils sont mes jouets.

 

 

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Contine

28 Décembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #Julie Eloy

Contine

 

photo - Sylvie Paponnet

texte - Julie Eloy

 

Un après-midi à l'hôpital.

Finalement

ce n'était pas grave.

Ce n'est pas grave.

On marche comme ça en riant ou en pleurant.

On repense aux souvenirs qu'on a eu.

Ce n'est pas grave.

Le cœur y était

pressé dans les hautes nuits.

Cela nous faisait peur

mais on avait le temps de laisser cette pensée

ne pas nous sous-estimer ou nous surestimer.

Mercredi orange pressé.

C'est tout ce qu'on dit,

c'est tout ce qu'on dit

dans la liste des étoiles.

Et l'on servait des haricots parfois parfois

au beurre et parfois sautés.

C'était bon pour la chanson.

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Le jour premier de l'éternité

27 Décembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #Julie Eloy, #Considérations spinoziennes, #au regard de l'éternité

Le jour premier de l'éternité

 

photo - Sylvie Paponnet

texte - Julie Eloy

 

Qu'est-ce que je ferai ce jour-là ? Le jour premier de l'éternité...

Je ne sais pas si ce sera partie remise.

Je ne sais pas ce qu'on peut faire dans ce cas-là ? D'où je vous écris un petit poème.

Tout peut arriver mais je ne sais pas s'il pleuvra. Normalement, non.

 

Qu'est-ce qu'il fait Gildas ? Y aura-t-il un coup de fil ? Je sais que j'aurai besoin de quelqu'un un jour mais ce jour-là précisément? S'il n'y a pas de malentendu !

Fais moi tourner dans ton rêve.

J'ai appris beaucoup de choses maintenant et encore pourrai-je les développer dans le futur. Où est ton cahier ? Peut-être j'écrirai.

Il y a tellement de choses qui nous feraient plaisir sans nous faire trop de peine.

Ceux qui font la sourde oreille, ont-ils d'autres évidences que la porte qui me semble bien ecclésiale.

Le temps perdu on reste prisonnier. Le temps passe vite. Le temps fait mal.

Rentrer dans l'autre vie, c'est voir ce jour éternel.

 

 

 

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Loin mes voyages

22 Décembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #Julie Eloy

il ne faudrait pas que cela éclate

il ne faudrait pas que cela éclate

photo - Sylvie Paponnet

texte - Julie Eloy

Loin mes voyages me reviennent.

Ce n'est pas tout le monde qui y est, mais après tout, et qu'on se le dise, c'est ce qu'il y a de meilleur.

Cela ne fait pas comme prévu, et si quelque chose que tu n'avais pas préméditée arrivait. Si toute ta quête était rassemblée en un moment, il ne faudrait pas que cela éclate et que cela t'éclaire plus.

Plutôt que le sentiment intensif, il faudrait rester mais l'intérieur prend l'accent d'être toujours un peu plus. Alors on ne sait plus. On garde son cache-coeur. C'est la vie qui veut ça. On doit bien se garder de soi.

 

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Fin de voyage

14 Décembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #En bref

photo GD

photo GD

 

" On est con mais quand même pas au point de voyager pour le plaisir."

Samuel Beckett.

 

 

 

 

 

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Nihilisme quand tu nous tiens

10 Décembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #Considérations spinoziennes

Résistance du réel - photo GD

Résistance du réel - photo GD

Émile Henry, terroriste anarchiste, auteur de deux attentats à la bombe, dont celui du café le Terminus, près de la gare Saint-Lazare, le 12 février 1894, écrivait : « J'aime tous les hommes dans leur humanité et pour ce qu'ils devraient être, mais je les méprise pour ce qu'ils sont. »

Une déclaration qui résonne comme un écho contemporain de la définition que Nietzsche donne du nihiliste. Pour celui-ci, selon le philosophe, dans le monde :

« Tout ce qui devrait être n'est pas, et tout ce qui est ne devrait pas être. » 

Entre ces deux puissantes propositions négatives, tous les arrières-mondes que le philosophe de l'Éternel Retour avait en horreur peuvent surgir comme bulles de savon, mais le réel, celui que l'on connait au quotidien, s'y abîme ; il est réduit à rien, un brin néantifier.

Spinoza, deux siècles plus tôt, avait, lui aussi, bien repéré la tentation nihiliste, quand, par exemple, il écrivait : « Que les Satiriques rient donc autant qu'ils veulent des choses humaines, que les Théologiens les détestent, et que les Mélancoliques louent, tant qu'ils peuvent, la vie inculte et sauvage, qu'ils méprisent les hommes et admirent les bêtes...» (L'éthique, scolie de la proposition 35, partie 5), malgré ces tristes sires, il n'empêche, on peut néanmoins dire que... « l'homme est un dieu pour l'homme».

Tout simplement, le nihiliste poursuit la  bipartition du religieux (et de la métaphysique) par lequel le monde sensible est un assemblage de choses contingentes, contradictoires, partielles, éphémères, corrompues; quand il n'est pas entièrement gouverné par le mal. Et au-dessus, il y a le monde des Idées, de la substance, de la cause intelligente qui détermine toutes les autres, le monde infini et parfait à l'origine des choses qui surplombe cet autre, relatif, jamais satisfaisant pour la Raison.
Cette métaphysique, à l'oeuvre depuis Platon, a subi, on le sait, la critique de Kant, mais elle avait été déjà bien entamée, par Spinoza, et de façon qu'on peut d'ailleurs trouver plus convaincante !

La question de la métaphysique (et du nihilisme, qu'on lui associera) vient fortement déterminer, par exemple, le dilemme du révolutionnaire et du réformiste.

Pour le parfait révolutionnaire, six mois d'un gouvernement réformiste sont infiniment pire que soixante ans d'un pouvoir révolutionnaire, même si celui-ci, par son intransigeance, n'a offert, au peuple à qui il était censé apporter le bonheur, que privation, misère, indigence.

Pour le fervent révolutionnaire, le réformiste, par son action, s'accomode de la société telle qu'elle est, et donc s'accoquine avec elle. Son action ne pourra, d'une part, n'être qu'un échec parce qu'aucune transaction ne doit pouvoir se faire avec ce qui relève à la fois du mal et du rien. Et d'autre part cette même action sera, cela va de soi puisqu'inlassablement répété, une longue trahison des idéaux dits révolutionnaires.

 

Pourtant si l'on regarde l'histoire de ces dernières décennies, c'est le geste du glorieux révolutionnaire qui s'est révélé n'être qu'un grandiose et tragique coup d'épée dans l'eau alors que l'action de l'infâme réformiste a juste contribué à améliorer le sort de millions et de millions d'individus.

 

 

 

 

Avec par ordre d'apparition, Émile Henry, Friedrich Nietzsche, Baruch de Spinoza, Platon, Emmanuel Kant
Avec par ordre d'apparition, Émile Henry, Friedrich Nietzsche, Baruch de Spinoza, Platon, Emmanuel Kant
Avec par ordre d'apparition, Émile Henry, Friedrich Nietzsche, Baruch de Spinoza, Platon, Emmanuel Kant
Avec par ordre d'apparition, Émile Henry, Friedrich Nietzsche, Baruch de Spinoza, Platon, Emmanuel Kant
Avec par ordre d'apparition, Émile Henry, Friedrich Nietzsche, Baruch de Spinoza, Platon, Emmanuel Kant

Avec par ordre d'apparition, Émile Henry, Friedrich Nietzsche, Baruch de Spinoza, Platon, Emmanuel Kant

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Me voilà rassuré

7 Décembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #L'humeur des jours, #Considérations spinoziennes

Kabbalistiquement vôtre - photo Gérard Dubois

Kabbalistiquement vôtre - photo Gérard Dubois

 

Chacun d'entre nous a pu repérer ces nombres inscrits sur les chaussées de nos cités, et s'imaginer à leur sujet toutes sortes de choses.

On peut y voir des nombres kabbalistiques permettant de calculer par des opérations d'une infinie complexité la distance de ce point précis à la nouvelle Jérusalem ou même la date précise, à la seconde près, de l'arrivée sur Terre du vrai Messie.

Ou encore, on s'imagine qu'ils pourraient être l'oeuvre de sociétés secrètes qui catégorisent les populations environnantes en leur attribuant des qualités ou des vices inconnus du grand public. Ou même un groupe d'enfants étranges qui communiquent entre eux à l'aide de ce code multicolore pour échapper à la surveillance de leurs adultes.

Mais en fait non. Il y a une loi sans exception dans l'univers : Toute chose qui surgit dans ce monde a une explication logique, rationnelle. Si un effet apparaît, il convient d'en rechercher la cause, et inversement lorsqu'une cause se laisse voir, on en retrouvera la conséquence.

 

En voici, avec ces nombres, la démonstration éclatante. Celle-ci ne doit donc  rien, il est important de le noter, à l'imaginaire.

 

30 correspond au réseau France Telecom situé à cet endroit à 30 cm de profondeur

35          "                   "     d'assainissement             "          "    à 35 cm         "          "   

50          "                   "      d'eau                               "           "    à 30 cm         "           " 

50           "                  "      d'électricité                         "           "  à 50 cm        "          " 

30            "                 "      de gaz                              "            "     à 30 cm        "         " 

(informations fournies par René Gohier)

 

 

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Fidel

1 Décembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #Politiquement vôtre

Fidel

 

La révolution castriste n'a pas sorti le pays du sous-développement. Elle l'a maintenu dans cet état depuis plus de 50 ans, et continue à le maintenir en s'accrochant au pouvoir, à la façon d'une dictature qu'elle est par toutes les manières possibles. Et puis, il faudrait arrêter avec cet argument toujours ressassé de l'éducation et de la santé à Cuba, qui seraient les grands bienfaits de la glorieuse révolution. Mais qu'est-ce qu'une population alphabétisée qui n'a pas de livres à sa disposition, où des médecins sans médicaments. Il y a tout de même des gouvernements dans le monde qui ont apporté ce minimum, pour nos sociétés modernes, sans pour autant maintenir leur population dans la pénurie, le manque de presque tout et l'absence de liberté. 
Alors à cet instant de la discussion, on retrouve toujours l'argument de l'embargo américain.


Mais peut-être convenait-il de demander au peuple cubain au cours d'élection libre de choisir entre un gouvernement qui aurait mis en place les conditions pour que l'embargo américain soit levé et cet autre, castriste, tellement convaincu de représenter la cause transcendante du peuple qu'il a négligé pendant toutes ces décennies de lui demander son opinion sur toutes questions.

 

 

 

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Chacun sa part

30 Novembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #En bref

La menace - photo GD

La menace - photo GD

 

Il y a ceux qui détiennent à ce point la Vérité que c'en est confiscatoire pour tous les autres.
Ce sont eux dont il convient de se méfier puisqu'ils n'aspirent précisément qu'à priver l'autre de sa part.

 

 

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Ils sont parmi nous

29 Novembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #L'humeur des jours

photo - Gérard Dubois

photo - Gérard Dubois

 

L'autre jour, j'ai rencontré une cohorte de zombies. Leurs jactances allaient toutes dans la même direction. Ce qu'ils disaient était terrifiant et d'un ennui profond à la fois.

Ils ne s'écoutaient pas parler mais ils disaient tous la même chose, même si chacun ne se comprenait pas lui-même.

 

Des sons sortaient de leur bouche et semblaient s'associer les uns avec les autres presque par hasard, ou par habitude, dans une opération mécanique. Mis bout à bout, ils ne parvenaient pas à former une idée, une simple idée, même si un désir contraire les animait de donner une signification à ce babillage infernal.

Mais aussi ces sons se liquifiaient et ils les ingurgitaient comme s'ils recherchaient une sorte d'ivresse. Et pour finir, ils émettaient une chose qui ne ressemblait à rien de plus qu'une longue plainte avec deux mots-clés comme ligne de basse : « Tous...enculés...tous...enculés » qui désignait simplement les autres pris dans une totalité.

 

Je leur ai proposé de retourner au fond des océans. Leur tristesse y serait plus à son aise. Qu'en surface, ils ne trouveraient jamais le repos. Aucune limite ne viendrait adoucir leur rage. Et qu'ils trahiraient leur pureté en s'accomodant de ce monde imparfait. Parce qu'en fait, ils sont les nouveaux Parfaits mais uniquement pour râler tout au long du jour.

 

Je leur ai dit tout ça, très poliment comme à mon habitude. Ils ont compris mon désaccord et presqu'aussitôt leur est venu à mon égard une furieuse envie de me lyncher. Ce qui m'a surpris dans un premier temps tant chacun d'entre eux aurait pu parler une éternité sans la moindre attention à son environnement immédiat. Mais à vrai dire, c'est une occupation qui leur est familière. La seule, d'ailleurs, qui vaille à leurs yeux.

 

J'ai jugé plus utile pour ma survie

de disparaître dans l'instant.

Je crois que j'ai bien fait.  

 

 

 

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Passer si près

20 Novembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #L'humeur des jours, #Considérations spinoziennes

photo Gérard Dubois.

photo Gérard Dubois.

 

 

- Ah ! mais oui, ça me revient. La Vérité Vraie... le bon assemblage de mots... l'encodage exact... la martingale du bonheur...la phrase décisive... le mantra définitif... il est là. Dans ce gros bouquin à la tranche marron. Page 345, cinquième phrase en partant du haut. C'est là que je l'avais mise à l'insu de son auteur. Comment il s'appelait déjà ? J'ai oublié. Oh ! On s'en fout, un obscur écrivaillon, de toute façon.
Mais cette phrase, la clé qui sert à tourner la serrure du monde à partir de laquelle tout l'espace-temps se distord. Et une fois la porte ouverte, elle donne accès à l'infini des dimensions de l'univers. C'est pas rien, tout de même.

 

Allez mon gars, reviens sur tes pas. Troisième rangée à partir du début de la caisse. Sixième livre en partant du bas. Page 345... Ah ! Le con, il entend pas. C'est ballot. Passer si près de la Vérité comme si de rien n'était. Une autre fois, peut-être.

 

 

 

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Projet d'avenir

19 Novembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #L'humeur des jours

Pierres tombales molles - photo Gérard Dubois

Pierres tombales molles - photo Gérard Dubois

 


Au coin de ma rue, Leader Funérailles me propose une inhumation à 1690 € et une crémation à 1890 €.
Finalement la mort est très accessible. Pas du tout hors de prix. J'ai tout à fait les moyens de mener ce projet à terme.


Post-scriptum.
Une variable, néanmoins, à prendre en compte : L'inflation. Il y a deux ans, j'avais déjà noté les tarifs de cette entreprise. Ils étaient alors respectivement de 1620 € et 1820 €. Conclusion : Ne pas trop tarder, tout de même pour la réalisation de ce projet.

 

 

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Rois et Reines

18 Novembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #En bref

photo - le Dub

photo - le Dub

 

 

Tout Français qui rentre chez lui avec sa baguette à la main comme s'il tenait un sceptre, est un roi.
Et toute Française, dans la même situation, est une reine.

 

 

 

 

 

 

 

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Appel vers l'au-delà

17 Novembre 2016 , Rédigé par éloge de la mollesse Publié dans #En bref, #Laïcité religion

photo  Gérard Dubois

photo Gérard Dubois

 

- Allô, papa, est-ce que tu m'entends ?  Pourquoi m'as-tu abandonné ?

 

 

 

 

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